Je ne buvais pas pour faire la fête, non Madame, ne vous
déplaise, je ne buvais pas non plus par gout de ces délicieux breuvages mais
pour me noyer, imbiber mon esprit, rompre les connexions neuronales, oublier ce
que je suis et me bourrer la gueule !
Vous avez pénétrez l’antre d’une âme perdue attirée par les
frasques, les beaux mots d’esprit. Vous avez trouvé le lieu charmant et l’hôte
tout autant, le charisme, une certaine attirance physique, un joli cul et une
belle gueule.
Mais l’araignée se fait parfois bouffée par un congénère
plus vorace et plus subtile et, après vous comme avant ce ne sont que des râles
qu’entendent mes murs comme un loup au milieu de la nuit, je me transforme et, à
la lune présente ou pas, je gueule
Ce qui ne se voit pas à l’œil nu sous les stras et le
maquillage, les regrets et la malséance cachée, les rebus que les éboueurs ne
prennent en charge, les certitudes, les espoirs passés, le maque de courage qui
sans crier gare vous reviennent en pleine gueule.
18 novembre 2012
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