vendredi 23 novembre 2012

Gueule au cube



 

Je ne buvais pas pour faire la fête, non Madame, ne vous déplaise, je ne buvais pas non plus par gout de ces délicieux breuvages mais pour me noyer, imbiber mon esprit, rompre les connexions neuronales, oublier ce que je suis et me bourrer la gueule !
Vous avez pénétrez l’antre d’une âme perdue attirée par les frasques, les beaux mots d’esprit. Vous avez trouvé le lieu charmant et l’hôte tout autant, le charisme, une certaine attirance physique, un joli cul et une belle gueule.
Mais l’araignée se fait parfois bouffée par un congénère plus vorace et plus subtile et, après vous comme avant ce ne sont que des râles qu’entendent mes murs comme un loup au milieu de la nuit, je me transforme et, à la lune présente ou pas, je gueule
Ce qui ne se voit pas à l’œil nu sous les stras et le maquillage, les regrets et la malséance cachée, les rebus que les éboueurs ne prennent en charge, les certitudes, les espoirs passés, le maque de courage qui sans crier gare vous reviennent en pleine gueule.


                                                                                                 18 novembre 2012         

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