Tu vois j'aimerai que tu sois là ce soir... que tu me demande à quoi je pense et qu'à mon " à rien " tu souris, comme ça, " pour rien " et que nos riens nous unissent, nous réunissent.
Avec toi c'était une présence omniprésente, une ombre à mon tableau, comme deux dessins qui se ressemblent, deux silences qui se confrontent et s'apaisent, deux esprits qui se savent et se taisent.
Mais tu as perdu confiance et tes, à ce jour, " à quoi tu penses" seraient inquisiteurs et mes " à rien" seraient inquiétude masquée et tes sourires faussés et nos craintes nous réuniraient, nous éloigneraient.
Avec toi je serais toujours pour toujours une incertitude présent, une ombre à ton tableau comme deux présences qui se testent en permanence, deux tempêtes au bords de falaise, deux esprits en guerre que rien n'apaise.